Outil de développement

L’outil de développement vous aidera tout au long du tutoriel à obtenir l’information qui est ordinairement inaccessible sur votre site. Avant de commencer, vous devez au préalable vous rendre sur votre site et ouvrir l’outil de développement. Dans Google Chrome, vous devez appuyer sur la touche « Ctrl + Maj + i » de votre clavier ou cliquer sur les 3 points en haut à droite, aller dans la catégorie « Plus d’outils » et cliquer sur « Outils de développement ».

Une fois ouvert, dirigez-vous dans l’onglet « Network » et placez un crochet dans la case « Disable cache ». Cette case va éviter que le navigateur garde une copie de la page localement, ce qui fausserait l’analyse.

Les témoins

Les témoins aussi appelés en anglais « cookies » sont omniprésents lors de la navigation sur le web. Ce sont des informations sous forme de textes enregistrés dans votre navigateur afin d’aider à vous identifier dans diverses occasions lorsque vous naviguez sur le web. Ils ont une durée de vie qui peut aller de quelques minutes à quelques mois. Un des exemples de leurs utilisations est pour identifier un utilisateur connecté.

En prenant en compte que c’est le témoin qui garde l’authentification active, si l’utilisateur perd son témoin, il sera automatiquement déconnecté. D’où l’importance de ne pas mettre dans la cache tout ce qui se trouve sur votre site. Une page avec un témoin important dans la cache pourrait causer des partages de sessions entre différents utilisateurs, donc une personne pourrait voir le panier d’achats d’un autre. Il pourrait également être probable qu’un utilisateur n’arrive plus à se connecter, en plaçant un témoin vide dans la mémoire tampon, le site web va toujours croire qu’un visiteur n’a jamais entré ses informations de connexion.

Vérification des témoins sur le site

Maintenant que vous avez une meilleure idée de l’utilisation des témoins sur le web, regardons les témoins qu’utilise votre site. Rendez-vous sur la page d’accueil de votre site et ouvrez l’outil de développement. Assurez-vous d’être dans l’onglet « network » et que le sous-onglet soit placé à « Doc ». Dans la majorité des cas, il ne devrait y avoir qu’une seule ligne. Dans les cas où plusieurs lignes y figureraient, je vous conseille de choisir la ligne qui porte le nom de la page où vous êtes actuellement.

Lorsque vous cliquez sur la ligne, une page devrait apparaitre sur la droite. Sur cette page, allez dans l’onglet « Cookies ». Vous y trouverez une liste des témoins actuellement utilisés par votre site. Prenez-les en notes et classez-les dans la catégorie « de base ». C'est un type de témoin qui est toujours présent dans votre site et qui ne devrait pas causer de problème avec la mise en cache de la page. Par la suite, selon le type de site, naviguez sur les pages qui selon vous nécessiteraient l’ajout de nouveaux témoins, tel qu’un panier d’achats, une page de connexion, un formulaire web, etc. Notez ces nouveaux témoins dans la catégorie « important », puisqu’il ne faudra en aucun cas mettre en cache les pages contenant ces témoins afin de garantir le bon fonctionnement du site.

Les témoins recueillis à cette étape devraient être placés dans la liste de témoins à ne pas être placé dans la cache de Nginx (dans le paramètre avancé du Website Accelerator de cPanel).

Les adresses URI

Maintenant que vous avez les témoins de votre site, nous allons récupérer les adresses importantes. Ce sont les liens de votre site web qui représentent des pages. Lorsqu’on parle d’ajouter du cache sur un site, il y a surement quelques pages où il est préférable de ne rien cacher. Parmi ces pages, voici quelques exemples où il est préférable de s’abstenir d’ajouter une mise en cache : une espace d’administration, un formulaire, une espace membre, etc. Pour noter l’adresse de la page, il vous suffit de vous y rendre et de regarder après la barre oblique du nom de domaine. Si je prends un site bâti avec WordPress, la page d’administration avec le domaine sera « monsite.com/wp-login.php ». La page à ne pas cacher sera alors « /wp-login.php ». Cependant, il reviendra à vous de juger de l’utilité de ne pas mettre une page en cache.

Les pages recueillies devraient être ajoutées dans la liste d’URI à ne pas être placé dans la cache de Nginx (dans le paramètre avancé du Website Accelerator de cPanel).

Note : Il faut placer seulement ce qui suit le domaine, par exemple pour la page « https://exemple.com/wp-login.php » on garde seulement « /wp-login.php ».

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